Le président du Crédit Suisse se rend au Forum économique mondial pour promouvoir l'idée des monnaies numériques des banques centrales https://t.co/3tydMxwD79
— Anguille Sous Roche (@AnguilleSR) May 26, 2022
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Comment les banquiers internationaux ont pris le contrôle des États-Unis.
L’histoire du terrorisme financier. Un documentaire de Bill Still, un investigateur historique indépendant. Publié en 1996, ce film raconte comment s’est opéré, sur environ 2 siècles, le détournement du système monétaire et bancaire états-unien et mondial. Il explique plusieurs conflits au cours de ces deux siècles dont les deux guerres mondiales, il explique l’origine des fameuses « crises boursières » et bien d’autres exactions.
Est-ce-que l’esclavage par la dette existe réellement ? Si oui, est-il inévitable ? Où est passé l’or que l’humanité extrait du sol depuis des millénaires ? Les États-Unis ont-ils eu des présidents honorables ? Qu’est-ce-que les banques centrales ? Qu’est-ce qu’une crise boursière ? D’où viennent les billets de banque ?
Ce docu répond à ces questions et bien d’autres ! Si vous aimez, partagez !
Il est possible que j’ai utilisé le terme « monnaie » là où il aurait fallu utiliser le terme « devise » et inversement.
House Banking & Currency Committee : Commission/Comité au système bancaire et aux devises.
J’ai préféré traduire « Central bankers » par « central-banquiers » car « banquier central » passe peut-être un peu trop inaperçu.
Déclaration de Andrew Jackson : pour plus d’info, lire la déclaration de Andrew Jackson trouvable ici : http://avalon.law.yale.edu/19th_centu…
Dans la phrase qui précède cette citation, il dit que le « market price of the stock », c’est à dire la valeur boursière de la banque, va augmenter de 30% si la loi passe, et que la banque, grâce à la loi s’assure un versement annuel de 200 000 $ payé par des impôts, cette somme rackettée servait à refléter le fantasme des banquiers d’augmenter la « valeur » de leur fortune bien mal acquise de 30%.
• Colonel Edward Mandel House « colonel » était un surnom, il n’avait aucune expérience militaire.
• Ernest Sad, apparemment ce n’est pas la bonne orthographe mais je n’ai pas trouvé la bonne.
• McKinley a aussi été assassiné en 1901 : coup de feu dans le ventre qui a tourné en gangrène.
• « Broker call loan » : En général des prêts de petites sommes qui ont la particularité de devoir être remboursées quand le banquier le décide. Il prévient quelques heures en avance et veut son pognon, avec des intérêts préalablement discutés.
• Non, ces milliards n’ont certainement pas été « donnés », ils ont été prêtés à très fort taux d’intérêt, plus de 20%. Je pense avoir lu quelque chose là-dessus chez Hervé Ryssen.
• « Commercial real estate » : Littéralement valeur commerciale immobilière. C’est la somme monétaire à laquelle on parviendrait si on comptait tous les bâtiments, tous les logements, toutes les constructions d’un pays, si on voulait le vendre à quelqu’un. Christine la banquière, par exemple…
source : YouTube/BobbyEarl
envoyé par Thémistoclès
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Paru sur Moon of Alabama sous le titre How Europe Was Pushed Towards Economic Suicide
Avec l’aide active des « dirigeants » de l’Europe, les États-Unis parviennent à ruiner l’Europe.
Comme l’écrivait Michael Hudson, professeur d’économie à l’université du Missouri à Kansas City, début février, avant l’intervention de la Russie en Ukraine :
L’Amérique n’a plus la puissance monétaire et l’excédent commercial et de balance des paiements apparemment chronique qui lui avaient permis d’élaborer les règles du commerce et de l’investissement dans le monde en 1944-45. La menace qui pèse sur la domination américaine est que la Chine, la Russie et le cœur de l’île-monde eurasienne de Mackinder offrent de meilleures opportunités de commerce et d’investissement que celles offertes par les États-Unis, avec leurs demandes de plus en plus désespérées de sacrifices à leurs alliés de l’OTAN et autres.
L’exemple le plus flagrant est la volonté des États-Unis d’empêcher l’Allemagne d’autoriser le gazoduc Nord Stream 2 afin d’obtenir du gaz russe pour les prochains grands froids. Angela Merkel s’était mise d’accord avec Donald Trump pour dépenser un milliard de dollars dans la construction d’un nouveau port GNL afin de devenir plus dépendante du GNL américain, dont le prix est élevé. (Le plan a été annulé après que les élections américaines et allemandes aient changé les deux dirigeants). Mais l’Allemagne n’a pas d’autre moyen de chauffer un grand nombre de ses maisons et immeubles de bureaux (ou d’approvisionner ses entreprises d’engrais) que le gaz russe.
Le seul moyen qui reste aux diplomates américains pour bloquer les achats européens est d’inciter la Russie à une réponse militaire, puis de prétendre que la réaction à cette réponse doit l’emporter sur tout intérêt économique purement national. Comme l’a expliqué la sous-secrétaire d’État aux affaires politiques, Victoria Nuland, lors d’un point de presse du département d’État le 27 janvier : « Si la Russie envahit l’Ukraine d’une manière ou d’une autre, le Nord Stream 2 n’avancera pas ». Le problème est de créer un incident suffisamment offensif et de dépeindre la Russie comme l’agresseur.
À la mi-février, un observateur de l’OSCE avait noté que les bombardements d’artillerie des Ukrainiens contre le Donbass étaient passés d’une poignée à plus de 2 000 explosions par jour. La Russie a réagi à ces préparatifs d’attaque en reconnaissant les républiques du Donbass, en signant des accords de défense avec elles et en leur venant finalement en aide.
Peu après le lancement de l’opération militaire russe, le professeur Hudson a approfondi ses réflexions :
Les récentes pressions sur la Russie exercées à travers l’expansion de la violence ethnique anti-russe par le régime néo-nazi ukrainien du Maïdan post-2014 vise à provoquer une épreuve de force. Elle répond à la crainte des intérêts américains de perdre leur emprise économique et politique sur leurs alliés de l’OTAN et d’autres satellites de la zone dollar, car ces pays ont vu leurs principales opportunités de gain dans l’augmentation du commerce et des investissements avec la Chine et la Russie.
Comme l’a expliqué le président Biden, l’escalade militaire actuelle (« Aiguillonner l’ours ») ne concerne pas vraiment l’Ukraine. Biden a promis dès le départ qu’aucun soldat américain ne serait impliqué. Mais il exige depuis plus d’un an que l’Allemagne empêche le gazoduc Nord Stream 2 d’approvisionner son industrie et ses logements en gaz à bas prix et se tourne vers les fournisseurs américains, dont les prix sont beaucoup plus élevés.
L’objectif stratégique américain le plus urgent de la confrontation de l’OTAN avec la Russie est la flambée des prix du pétrole et du gaz. En plus de créer des profits et des gains boursiers pour les entreprises américaines, les prix plus élevés de l’énergie vont ralentir l’économie allemande.
Début avril, le professeur Hudson a jeté un nouveau regard sur la situation :
Il est maintenant clair que la nouvelle guerre froide a été planifiée il y a plus d’un an, avec une stratégie sérieuse associée au blocage de Nord Stream 2 dans le cadre de l’objectif américain qui consiste à empêcher l’Europe occidentale (« OTAN ») de rechercher la prospérité à travers le commerce et les investissements mutuels avec la Chine et la Russie.
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Ainsi, les régions russophones de Donetsk et de Lougansk ont été bombardées avec une intensité croissante, et lorsque la Russie s’est abstenue de répondre, des plans ont apparemment été élaborés pour une grande épreuve de force en février dernier – une attaque massive de l’Ukraine occidentale organisée par des conseillers américains et armée par l’OTAN.
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Le commerce et les investissements européens avant la guerre des sanctions avaient promis une prospérité croissante de l’Allemagne, la France et d’autres pays de l’OTAN à travers la Russie et la Chine. La Russie allait fournir une énergie abondante à un prix compétitif, et cet approvisionnement énergétique devait faire un bond en avant supplémentaire avec Nord Stream 2. L’Europe allait gagner les devises étrangères nécessaires pour payer ce commerce d’importation croissant en exportant davantage de produits industriels vers la Russie et en investissant dans la reconstruction de l’économie russe, par exemple par des entreprises automobiles allemandes, des avions et des investissements financiers. Ce commerce et ces investissements bilatéraux sont désormais interrompus – pour de très nombreuses années, étant donné la saisie par l’OTAN des réserves de change de la Russie conservées en euros et en livres sterling.
La réponse européenne à la guerre par procuration menée par les États-Unis contre la Russie s’est fondée sur un moralisme hystérique mené par les médias ou peut-être sur une hystérie moralisatrice. Elle n’était et n’est toujours ni rationnelle, ni réaliste.
Les « dirigeants » européens ont décidé que rien d’autre que le suicide économique de l’Europe n’est suffisant pour montrer à la Russie que Bruxelles est sérieusement fâchée. Les gouvernements nationaux des imbéciles, y compris celui de l’Allemagne, ont suivi ce programme. S’ils continuent sur leur lancée, le résultat sera une désindustrialisation complète de l’Europe occidentale.
Pour reprendre les mots d’un observateur sérieux :
Aujourd’hui, nous constatons que pour des raisons purement politiques, poussés par leurs propres ambitions, et sous la pression de leur suzerain américain, les pays européens imposent davantage de sanctions sur les marchés du pétrole et du gaz, ce qui entraînera davantage d’inflation. Au lieu d’admettre leurs erreurs, ils cherchent un coupable extérieur.
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On a l’impression que les politiciens et les économistes occidentaux oublient tout simplement les lois économiques de base ou choisissent de les ignorer.
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Dire non à l’énergie russe signifie que l’Europe deviendra systématiquement et durablement la région du monde la plus coûteuse pour les ressources énergétiques. Oui, les prix vont augmenter, et des ressources vont aller contrer ces hausses de prix, mais cela ne changera pas la situation de manière significative. Certains analystes affirment que cela portera gravement, voire irrévocablement, atteinte à la compétitivité d’une partie importante de l’industrie européenne, qui perd déjà du terrain au profit d’entreprises d’autres régions du monde. Maintenant, ces processus vont certainement s’accélérer. Il est clair que les possibilités d’activité économique, avec ses améliorations, quitteront l’Europe pour d’autres régions, tout comme les ressources énergétiques de la Russie.Cet autodafé… ce suicide économique est, bien sûr, l’affaire interne des pays européens.
Maintenant, les actions erratiques de nos partenaires – c’est ce qu’elles sont – ont entraîné une croissance de facto des revenus du secteur pétrolier et gazier russe, en plus des dommages causés à l’économie européenne.
En comprenant les mesures que l’Occident prendra dans un avenir proche, nous devons tirer des conclusions à l’avance et être proactifs, en retournant les mesures chaotiques irréfléchies de certains de nos partenaires à notre avantage pour le bien de notre pays. Naturellement, nous ne devons pas espérer que leurs erreurs se répètent. Nous devons simplement, pratiquement, partir des réalités actuelles, comme je l’ai dit.
Vladimir Poutine, Réunion sur le développement de l’industrie pétrolière, 17 mai 2022, Kremlin, Moscou
Traduction Corinne Autey-Roussel
Photo Adrian Malec / Pixabay
arnauddebrienne
Par James Howard Kunstler – Le 6 mai 2022 – Source kunstler.com
Vu la façon dont les marchés financiers ont vomi cette semaine, ils ont dû commencer à lire les informations. Avouons-le, les gros titres sont loin d’être rassurants. Le prix de 6,49 dollars sur un gallon de diesel suffit à lui seul à vous dire que la nation ne peut pas faire des affaires comme elle est censée le faire, et qu’il n’y a pas de nouveau modèle de gestion prêt à être lancé – pas même l’utopie de robots et d’eunuques de Klaus Schwab.
Ce qui existe plutôt, c’est un modèle de rupture et d’effondrement que les néo-jacobins wokisée et globalistes font tout leur possible pour accélérer. Les sanctions imposées par les États-Unis à la Russie ont rapidement explosé au visage de l’Amérique. Comment fonctionne l’interdiction du pétrole russe ? Comprenez-vous que le pétrole de schiste américain – la majeure partie de notre production – est exceptionnellement léger dans sa composition, ce qui signifie qu’il ne contient pas beaucoup de distillats plus lourds comme le diesel et le carburant d’aviation ? C’est ainsi, hélas. Les camionneurs ne veulent tout simplement pas faire du camionnage à 6,49 $ le gallon, et d’ici peu, ils feront carrément faillite, surtout les indépendants qui ont contracté des hypothèques énormes sur leurs camions et qui ne pourront pas rembourser. L’équation est d’une simplicité déchirante : pas de camions = pas d’économie américaine.
L’Europe, la vieille patrie originelle de la civilisation occidentale, n’est pas seulement en train de perdre la face, elle est en train de se faire exploser la tête en suivant la guerre économique de « Joe Biden ». L’Allemagne, la France et le reste de cette bande sont-ils vraiment si déterminés à faire entrer l’Ukraine dans l’OTAN qu’ils sont prêts à se lancer dans une guerre médiévale pour y parvenir ? Je veux dire par là s’asseoir dans le froid et l’obscurité avec des assiettes vides. C’est un chemin difficile à parcourir juste pour prouver le point de vue de quelqu’un d’autre.
La guerre en Ukraine elle-même a apparemment perdu de son sex-appeal pour les médias d’information avides de clics. Quelle que soit la façon dont le New York Times et ses amis ont essayé de la présenter, ils n’ont pas réussi à comprendre la détermination de la Russie à neutraliser l’Ukraine et sa capacité à accomplir le travail, même si cela prend plus de temps que prévu. C’est dire combien il était important pour la Russie que l’Ukraine ne devienne pas une base avancée de missiles et un laboratoire d’armes biologiques pour ses adversaires. Lorsque cette opération sera terminée, l’Occident se retrouvera économiquement paralysé et humilié – des conditions qui, historiquement, annoncent un changement de régime. L’Amérique crachera-t-elle « Joe Biden » comme une boule de poils pour remettre ces camions en marche ? Les Démocrates eux-mêmes pourraient-ils avoir recours à la libération du kraken qu’est l’ordinateur portable de Hunter, juste pour renvoyer le vieil escroc ?
Entre-temps, la fuite de la décision d’annulation de l’arrêt Roe contre Wade a relégué le fiasco de l’Ukraine au second plan, afin de provoquer une agitation plus utile pour les redoutables élections de mi-mandat à venir. La vérité mal comprise est que cette décision ne fera que renvoyer la question de l’avortement aux États individuels. Mais soyons réalistes : des États comme New York, le Massachusetts, le Maryland et la Californie ne vont pas promulguer de nouvelles lois anti-avortement, et c’est là que vivent la plupart des personnes qui ont des crises d’hébétude à ce sujet. Ce qui veut dire qu’il y a peu de risque que les habitants de ces États bleus manquent d’avortements. Alors, jusqu’à quel point le parti a-t-il fait semblant que Roe contre Wade est sa pierre de touche primaire ?
Une étrange question parallèle a été soulevée : l’avortement laissez-faire pourrait-il être une couverture pour le nouveau problème évident que les vaccins Covid-19 ont rendu un nombre choquant de personnes incapables de se reproduire ? En tout cas, il y a du bruit à ce sujet. C’est un fait que Pfizer a exclu les femmes enceintes et allaitantes de toutes les phases de ses essais sur l’ARNm. Parmi les divers préjudices attribués aux injections d’ARNm figurent l’infertilité, les fausses couches et les anomalies chez le nouveau-né. Mais, bien entendu, ce genre de rumeur – qui provient en l’occurrence de cas survenus chez des militaires vaccinés et qu’il n’est pas facile d’étouffer – est exactement ce que les nombreux censeurs qui rôdent veulent faire passer dans tout forum où des idées pourraient être échangées. C’est de la désinformation !
Et donc, le bouton de volume du bruit autour du changement de propriété de Twitter reste à fond. Imaginez ce qui se passera si les quelque 70 % d’Américains qui ont été vaccinés apprennent, dans une zone Twitter re-libérée, que les vaccins Covid-19 ne sont pas « sûrs et efficaces ». Selon Zero Hedge, vingt-six ONG globalistes liées à George Soros ont signé une lettre disant que « la prise de contrôle de Twitter par Elon Musk va encore plus toxifier notre écosystème d’information et constituer une menace directe pour la sécurité publique, en particulier chez les personnes déjà les plus vulnérables et marginalisées. »
Ils sont, comme d’habitude, en train de projeter – car quelle est la plus grande menace pour la sécurité publique que d’inciter des dizaines de millions de citoyens effrayés à accepter de multiples injections d’un cocktail pharmaceutique mal testé qui peut vous tuer de six façons différentes ? Les responsables (et ceux qui voudraient être vos patrons) ne veulent pas que vous sachiez tout cela. Les entreprises pharmaceutiques, les médecins, les administrateurs d’hôpitaux et les politiciens doivent être terrorisés à l’idée d’être découverts.
Dans l’ensemble, la scène ressemble à un cauchemar multidimensionnel. Une économie brisée… une civilisation occidentale en train de sombrer… une tyrannie policière… des vaccins qui tuent et handicapent… la famine…. Donc, c’est là. Oh, regardez, les marchés… ils vomissent à nouveau !
James Howard Kunstler
Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone